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Ambiances feutrées et vaporeuses : chœurs, corps et harmonies s’entrelacent, se lovent et envoutent. Marie-Pierre Arthur séduit avec son troisième opus, intitulé Si l’aurore, lancé le 16 février 2015 au Québec, sous l’étiquette Simone Records. Cette fois, l’auteur-compositrice-interprète manie les mélodies accrocheuses et puise dans les rythmes soft-rock et blue-eyed soul pour mettre en lumière des textes intimistes et mélancoliques, des dialoguesamoureux portés par sa voix planante dans un voyage astral sensuel et groovy.
Après les deux années sur la route, un atterrissage est nécessaire à l’écriture. « Dès le début, je savais que je quel genre de lignes de basse, je voulais jouer sur ce projet. C’est ce qui a donné la direction à tout le reste . » Marie-Pierre retrouve à la coécriture des musiques son compagnon François Lafontaine, qui assure également la réalisation de l’album. Sur ces bases sont apparues les musiques influencées par celles qu’elle écoutait petite. Puis, les arrangements ont été bonifiés par ses complices, ses musiciens. Le nouveau noyau dans l’orbite de Si l’aurore est composé de François Lafontaine, Joe Grass, Sam Joly, Nicolas Basque et Guillaume Doiron. « J’ai aussi fait appel à mes vieux amis, par mélancolie ! » Robbie Kuster, Louis-Jean Cormier, Olivier Langevin et José Major, se retrouvent, à un moment ou à un autre sur ces dix pistes. À quatre mains, avec Gaële, elle écrit des textes aux paroles simples et percutantes. On reconnaît sur Si l’aurore, une fille de gang, une musicienne décomplexée qui ne boude pas le plaisir qu’elle a, en studio comme sur scène, à renouer avec ses fidèles collaborateurs. Se nourrissant de l’énergie et de la folie de ceux-ci, Marie-Pierre Arthur présente une œuvre à la fois joyeuse et forte, de sa voix douce et vaporeuse.
Son premier extrait sexy et dansant « Rien à faire » n’est à peine sorti, qu’il inonde déjà les ondes des radios… et colle à nos oreilles.
Bassiste avec une formation en chant jazz, elle a accompagné de nombreux artistes québécois (Ariane Moffat, Stefie Shock, Mara Tremblay), avant de présenter son propre projet musical en 2009, avec un premier album éponyme, coréalisé avec François Lafontaine et Louis-Jean Cormier. Elle se distingue immédiatement avec son folk-rock aux airs prenants. La belle Gaspésienne d’origine apprivoise l’avant-scène et récolte les honneurs : prix André « Dédé » Fortin de la SPACQ pour l’auteur-compositeur émergent de l’année, celui de la chanson populaire de la SOCAN pour le titre « Pourquoi » ainsi que trois nominations au gala de l’ADISQ 2009.
Même scénario pour son deuxième album Aux alentours (2012 au Québec et en France sous l’étiquette Polydor) : la critique ne tarit pas d’éloges et le public en redemande. Sur scène, Marie-Pierre s’amuse avec ses musiciens et leur énergie est contagieuse. Ici et ailleurs, le public est charmé par ses prestations rock qui la mèneront dans les plus grands festivals européens (Printemps de Bourges, Francofolies de La Rochelle, Francofolies de Spa, Vieilles Charrues). Elle se hisse au palmarès des meilleures chansons de 2012 du magazine français Les Inrocks. AuQuébec, Marie-Pierre Arthur est maintenant une figure incontournable de la musique actuelle. Elle reçoit le prix Félix-Leclerc (2012), son album Aux alentours est nominés 5 fois au gala de l’ADISQ 2012, il est sélectionné sur la longue liste du prestigieux prix Polaris, finaliste pour le Juno 2013 du meilleur album francophone, en plus d’être sacré meilleur album pop aux Independent Music Award 2013. L’extrait « Emmène-moi », quant à lui, a été mis en nomination par le public au gala de l’ADISQ 2014 dans la catégorie chanson de l’année.
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