A2500124154 10

Banlieue Rouge - que tombent les masques

Format: CD
Label: Tir Groupé TGCD-06
Year: 1992
Origin: Longueuil, Québec, 🇨🇦
Genre: punk, rock
Keyword: 
Value of Original Title: 
Make Inquiry/purchase: email ryder@robertwilliston.com
Release Type: Albums
Websites:  https://tirgroupe.bandcamp.com/album/que-tombent-les-masques
Playlist: Punk Room, Francophone, Quebec, 1990's

Tracks

Track Name
Nuit De Fièvre Rouge
Banlieusards
Troika
L'État Spectacle
Histoire Pour Buveurs Attardés
Triste Rendez-Vous
Cra Doque's Band
Kassandra
Échec Et Mat
Rouge Total
Mensonges Et Trahison
Star System
Cul De Sac
L'Aube Sera Sombre

Photos

A2500124154 10

que tombent les masques

Videos

No Video

Information/Write-up

Enregistré avant même la parution d’En attendant demain, dans plusieurs studios et parfois en toute illégalité, Que tombent les masques voit le jour en mars 1992 et atteste d’une certaine évolution. Si leurs rythmes continuent de prêcher la binarité, les chansons confessent des ambitions mélodiques pendant que les choeurs prennent du volume. Encore sous l’influence du déclin de l’empire américain, ces chansons égrainent des thèmes militants qui deviendront récurrents : unité de la jeunesse, critique des totalitarismes, antifascisme et déjà une flèche décrochée contre la société du spectacle. Les textes se font même plus lyriques le temps d’un conte d’amour-vampire. Banlieue Rouge se met par ailleurs en scène dans le vidéoclip aussi amateur qu’évocateur Cul-de-sac. Au printemps 1992, le groupe s’embarque avec Molodoï dans une première véritable tournée qui doit sillonner les routes du Québec, de France, de Belgique et de Suisse. Pour les ti-culs de Longueuil, ce périple tient lieu d’initiation comme en témoignent certains souvenirs. Comment oublier ce concert à Romorantin et un Safwan très en colère quittant la scène pendant que ses camarades, dans un état d’ébriété avancé, massacrent un 1990 de Jean Leloup complètement improvisé. Difficile aussi de ne pas sourire en se remémorant les actes d’une guerre amicale et néanmoins impitoyable avec Molodoï. Des concerts perturbés par des jets de pétards un soir ou par une roue du minibus de tournée circulant sur la scène le lendemain. Ou encore un camouflage en règle des mêmes minibus à l’aide d’expédients divers dont la décence interdit l’énumération. Dans cette ambiance des plus gauloises, Jean-François décide de troquer son apostolat de sonorisateur pour s’installer derrière des percussions électroniques. Mais les esprits se tournent déjà vers la conception du prochain album, enfin promis à des moyens techniques dignes du potentiel et des ambitions de la formation.

Comments

No Comments