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$150.00

Corvairs - ST

Format: LP
Label: Olympia LPO 106
Year: 1963
Origin: Montréal, Québec, 🇨🇦
Genre: rock and roll, beat, rock, rockabilly
Keyword: 
Value of Original Title: $150.00
Make Inquiry/purchase: email ryder@robertwilliston.com
Release Type: Albums
Websites:  No
Playlist: Quebec, Rockabilly & Early Cdn R&R, 1960's

Tracks

Side 1

Track Name
My Girl Josephine
Black Paper
Anybody But Me
Twist and Shout
The Corvairs Beat Rock

Side 2

Track Name
My Whole World is Falling Down
You are My Sunshine
Mashed Potatoes Rock
Bulldog
Pretty Baby

Photos

Corvairs   st label 01

Corvairs - ST LABEL 01

Corvairs   st label 02

Corvairs - ST LABEL 02

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Corvairs

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ST

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Information/Write-up

Four Montrealers met at the end of the 1950s: Louis Vital (vocals, guitar), Bobby Inch (drums), Robert Baril (bass) & Claude Picotin (lead guitar). The group recorded three 45's on the labels Aladin, Fleur-de-Lys, and Olympia. Proud of a constant tour of cabarets between Montreal and Quebec, the group signed a contract for two albums with the latter label. Possibly recorded in a single session, the two albums were quickly pressed in 1963; the title of the first (Mashed Potatoes Time) already refers to a title that will only be found on their second.

Of the 10 titles on offer, only The Corvairs Beat and Peppermint Style are original creations; the rest of the album boils down to honest covers of hits popularized by Wilbert Harrison (Kansas City), Duane Eddy (Movin and Groovin), Herbie Hancok (Water Melon Man), Jimmy Forrest (Night Train), Hank Ballard ( Let's go) or The Ventures (Ram-Bum-Shush). However, the whole thing does not lack bite, especially on the side of the live capture invigorated by a good dose of reverb. Vocal interpretation, for its part, is too often reserved; to listen to Vital sing, one can indeed hardly believe that there is a lot of sheeking going on [sic] ... The Corvairs Beat starts with class on a rather conventional rockabilly riff. The introduction of Peppermint Style will still be enough to get you a smile before rocking the boat: What are we gonna do now, a chacha? No! A mambo? No! A twist? Yeaaaahhh! The group seems more solid on its own compositions as well as on the other instrumental tracks.

The group broke up suddenly after having burned their two albums for Olympia. They would reform in 1967, exchanging Picotin for a new soloist (Gerry Dusseault) until their dissolution in 1978. All the same! To stand out, the group should have opted for a pseudonym with more trunk. Between you and me, I like the 1959 Corvair, but it's not a Pontiac Bonneville Coupe if you know what I mean. Mashed Potatoes Time, however, testifies in its own way to the sound of the evenings of the Casa Loma or the Domino, Montreal cabarets popular throughout the 1960s. Recorded in a hurry and released discreetly at the pinnacle of instrumental rock, the album remains in constant rotation with your author recently. Looking for the most relevant moments of our modern sound, I recently fell in love with my mates from Miserably Vôtre (subscribe!) For the beginnings of Quebec rock n 'roll. I will soon be offering an overview of other pre-1965 beat albums, notably those by Melody Makers (1963; Plaza PL-3301) and Léo Benoit (1960; Guitare GTL-1923).

Quatre Montréalais se rencontrent à la fin des années 50: Louis Vital (voix, guitare), Bobby Inch (batterie), Robert Baril (basse) & Claude Picotin (guitare solo). Le groupe enregistrera trois 45 tours sur les étiquettes Aladin, Fleur-de-Lys puis Olympia. Fiers d'une tournée constante des cabarets entre Montréal et Québec, le groupe signe un contrat pour deux albums avec ce dernier label. Possiblement cannés en une seule séance, les deux albums furent rapidement pressés en 1963; le titre du premier (Mashed Potatoes Time ; LPO-102) fait déjà référence à un titre qui ne se retrouvera que sur leur second.

Des 10 titres proposés, seuls The Corvairs Beat et Peppermint Style sont des créations originales; le reste de l'album se résume à d'honnêtes reprises de succès popularisés par Wilbert Harrison (Kansas City), Duane Eddy (Movin and Groovin), Herbie Hancok (Water Melon Man), Jimmy Forrest (Night Train), Hank Ballard (Let's go) ou The Ventures (Ram-Bum-Shush). Le tout ne manque pourtant pas de mordant, surtout du côté de la captation live tonifiée d'une bonne dose de reverb. L'interprétation vocale est pour sa part trop souvent réservée; à écouter Vital chanter, on peut en effet difficilement croire qu'il y a a lot of sheeking going on [sic]... The Corvairs Beat démarre avec classe sur un riff rockabilly plutôt convenu. L'introduction de Peppermint Style aura tout de même de quoi vous décrocher un sourire avant de rocker la barraque: What are we gonna do now, a chacha? No! A mambo? No! A twist? Yeaaaahhh! Le groupe semble d'ailleurs plus solide sur ses propres compositions tout comme sur les autres titres instrumentaux.

Le groupe se séparait subitement après avoir gravé ses deux albums pour Olympia. Il se reformerait en 1967, échangeant au passage Picotin pour un nouveau soloiste (Gerry Dusseault) jusqu'à leur dissolution en 1978. Tout de même! Pour sortir du lot, le groupe aurait du opter pour un pseudonyme avec plus de coffre. Entre vous et moi, j'aime bien la Corvair 1959, mais ce n'est pas une Pontiac Bonneville Coupe si vous voyez ce que je veux dire. Mashed Potatoes Time témoigne toutefois à sa manière du son des soirées de la Casa Loma ou du Domino, des cabarets montréalais populaires tout au long des années 60. Enregistré à la va-vite et publié discrètement au pinacle du rock instrumental, l'album demeure en rotation constante chez votre auteur depuis peu. À rechercher les plus pertinents moments de notre modernité sonore, j'ai récemment eu un coup de coeur en compagnie de mes compairs de Misérablement Vôtre (abonnez-vous!) pour les débuts du rock n' roll Québécois. Je proposerai ainsi bientôt un survol d'autres albums beat pré-1965, notamment ceux des Melody Makers (1963; Plaza PL-3301) et de Léo Benoit (1960; Guitare GTL-1923).

Dans sa chronique rétro intitulée I'm a blog you're a blog kiss me publiée dans La Presse d'aujourd'hui, Jean-Christophe Laurence souligne à nouveau le travail acharné de quelques-uns des archéoblogueurs musicaux Québécois. Patrimoine PQ tout comme les blogs C'était Hier, l'Ex-Exorbité, Psyquébélique & Vente de Garage sont chacun cités pour leur perspective singulière envers une large partie de notre scène musicale qui fut oubliée en chemin. [...]ils font oeuvre d'éducation. Sans eux, vous n'entendrez jamais parler de Richard Tate, Jean Fortier, Ovila B. Blais ou du groupe Sex. C'est flateur, merci! ; )

J'ignore si, comme l'image Philippe Renaud, c'est tout un front de libération du disque Québécois qui est en train de s'organiser, mais j'ose croire qu'après deux années à rédiger ce blog, j'ai pu humblement enclencher un certain dialogue sur la question de la réédition de notre patrimoine musical. Quand on y pense, ce n'est pas grand chose: chacun d'entre nous propose ses sélections qui, au gré de ses recherches, s'actualisent dans les méandres de notre Histoire. À travers ces blogs, la question de la mémoire est débatue au présent. Certains d'entre nous ont même pu rencontrer et échanger avec des artistes qui n'avaient pas abordé leur oeuvre depuis des décennies et qui, avec entrain, appuyaient leur libre diffusion. J'encourage toujours cette dernière option afin d'inciter à une réédition officielle qui, en marge de ce blog, contribuera plus concrètement aux créateurs à l'origine de ces chansons oubliées... La bonne nouvelle, c'est que nous avons du pain sur la planche pour plusieurs années encore et qu'il est toujours temps de progresser à reculons. Prenez en exemple les récentes parutions d'étiquettes Québécoises telles Mucho Gusto (Freak-Out Total, L'Infonie, Massiera), Gala Records (L'Ultime du Rock Progressif au Québec, l'originale compilation Le cabaret du soir qui penche) ou XXI (L'intégrale Polydor/Philips de Félix Leclerc en 10CD) qui se distinguent par leurs notes de pochette exaustives et le soin apporté au son ainsi qu'au graphisme d'origine. Sans eux, cette musique serait morte. Avec eux, elle survit.

Notre patrimoine musical est si riche; l'apport des blogs musicaux ne peut être perçu comme un simple feu de paille... Une mode qui toutefois serait certainement oubliée la semaine suivant son annonce, serait plutôt celle des groupes yéyé portant la mini-jupe. Vous m'avez bien lu. Au gré de mes recherches, je suis récemment tombé sur cet article du journal Photo-Vedettes de février 1967. Cette étrange tendance serait née des suites du passage du groupe Les Merseys à l'émission Jeunesse d'Aujourd'hui en décembre 1966. Au sommet des excentricités yéyé, les groupes costumés (Ali Baba & ses 4 Voleurs; Goliath & ses Philistins, Les Excentriques, p. ex.) poussaient l'audace jusqu'aux limites du bon goût pour capter votre attention. George des Merseys n'y avait pas résisté. Plus risqués toutefois que César & les Romains - habillés au dernier cri de l'Antiquité - tout en exploitant le raz-de-marée culturel créé par la mini-jupe, deux groupes farfelus virent le jour: Les Mini-Mod ainsi que Les Mini-Jupe Ramsay.

-Sébastien Desrosiers, http://patrimoinepq.blogspot.com

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will you be posting the other lp by this group?