King, Marie
Websites:Â
http://www.ottawacountrymusichof.org/inductees/marieking.htm
Origin:
Navan, Ontario, 🇨🇦
Biography:
Marie Farley was born January 23, 1936 in Navan, Ontario. In her early teens she began playing guitar and listening to country music on local radio stations, and by her late teens was performing at various venues in the Ottawa Valley and Western Quebec. During one of those show dates at the Chamberland Hotel in Aylmer, Quebec, she met her country music singing idol Bob King, whom she frequently heard on radio with his performances as a member of The Happy Wanderers. The couple soon became a team, both on stage and in life with their marriage on December 23, 1957.
Marie King quickly became a prominent part of The Bob King Show, performing songs both in English and French. They recorded duet material, often with Marie singing French lyrics to Bob King favourites including his signature song "Laurel Lee". The couple toured extensively in Ontario and in Quebec, where Marie King quickly became a high-profile French language country recording star, releasing dozens of hit albums on the Quebec market for such labels as Trans-World, Caprice, Paysanne, Souvenir and Bonanza. Several of Marie King’s Christmas music albums as well as her "Golden Hits" and "Quand Le Soleil Dit Bonjours Aux Montagnes" albums were all certified Gold-Selling albums. Marie King was also a gifted songwriter, with two of her more popular hits, "Ma Petite Carole" and "Allon Mon Petit Bobby", both inspired by her children. Meanwhile, husband Bob King was enjoying similar success with songs like "My Petite Marie" and "French Canadian Girl", both inspired by his wife, Marie King.
During her many years of working the Quebec country scene, much of it under the management and direction of husband Bob King, Marie King performed alongside such stars as Paul Brunelle, Marcel Martel and Willie Lamothe, appearing frequently on Quebec country TV shows including Lamothe’s popular La Ranch a Willie.
In 2009, Marie King celebrated 50 years as a professional country singing star. Her classic country music continues to be heard in French language markets, and she remains an influence for many.
Ayant commencé sa carrière sur disques au début des années 60, Marie King ne prend la route avec son mari Bob King et ses musiciens qu’en 1967. Ce dernier quitte alors les ondes de la station radio CFRA, dans la capitale canadienne, au moment où se termine l’émission The Happy Wanderers à laquelle il participait comme musicien depuis de nombreuses années. En plus de l’accompagner à titre de guitariste et de directeur musical, Bob écrit plusieurs des chansons au répertoire de son épouse, chansons auxquelles celle-ci s’empresse d’accoler un texte en français. Ainsi prendront forme plusieurs de ses succès dont Ma petite Carole, un des titres-phares de toute sa carrière.
Les années 70 marquent en quelque sorte l’âge d’or de la musique country au Québec et il en est de même pour la famille King. Déjà en 1969, elle se voyait attribuer un premier disque d’or pour l’ensemble de ses ventes puis décrochait le Méritas de la meilleure interprète western au Festival du Disque. Bien que ses albums continuent de paraître chez Caprice, la maison qui a misé sur la chanteuse dès le début, d’autres s’intéressent désormais à elle. C’est le cas de Trans-World, une des entreprises les plus prospères du temps dans le monde musical, qui lui fait graver deux albums coup sur coup en 1972. Du premier, nous pourrons entendre les chansons L’amour n’est pas l’amour et Pour ce que je suis qui reflètent bien le son de cette période luxuriante. C’est l’époque des grands rassemblements où se côtoient de nombreuses têtes d’affiche. Pendant que les vedettes pop ont leur Musicorama, les artistes country forment leur propre caravane : ainsi en est-il de cette tournée interprovinciale au menu sans précédent, incluant la vedette populaire Michèle Richard, avec laquelle Marie visite 42 villes en autant de jours, en 1974!
Chez les King, les liens familiaux sont une valeur très importante et on ne s’étonnera pas de voir chacun des enfants bénéficier, à tour de rôle, d’une chanson qui lui est dédiée. Daniel, pour qui Marie a écrit Mon p’tit Danny, et son frère Bobby deviendront plus tard deux membres fondateurs du groupe Nuance pour lequel Danny demeurera le batteur pendant la majeure partie des années 80. Carole Ann se joint pour sa part à ses parents en 1978, au moment où elle enregistre la chanson Maman ne t’en fais pas, sur l’album du même nom, où l’on retrouve aussi L’église de mon village et Étoile de mes rêves. Au moment où celle-ci décide de poursuivre à son tour une carrière en solo, Bobby se joint à son équipe en tant que bassiste, poste qu’il occupera jusqu’en 2004.
Artiste très prolifique dans les décennies 60, 70 et 80, Marie King se retrouve étonnament quasi ignorée de l’industrie du disque compact. Outre l’album autoproduit D’hier à aujourd’hui, qu’elle apporte avec elle à chacun de ses spectacles, les cinq CD de la présente collection seront les rares exemples où l’on retrouve une importante partie du répertoire de Marie King. Après un dernier album vinyle, paru en 1988 sur étiquette Contact, et suite au décès de Bob King en 1989, Marie limite désormais ses apparitions sur scène à la saison des festivals et vaque à ses occupations quotidiennes tout en continuant d’encourager Carole Ann de sa présence et de ses judicieux conseils.
-Richard Baillargeon, Disques MĂ©rite